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Bilan départementale de lutte anti vectorielle


 La gouvernance de la lutte anti-vectorielle


La lutte contre l’implantation du moustique tigre (Aedes albopictus) dans les territoires fait partie intégrante de la lutte anti-vectorielle (LAV). Ce moustique fait l’objet d’une surveillance particulière en raison de sa capacité à transmettre des maladies virales, appelées aussi arboviroses, telles que le chikungunya, la dengue ou encore le Zika.
En France, depuis 2006, un plan de lutte contre la dissémination de la dengue, du chikungunya et du Zika est mis en oeuvre à travers deux dispositifs de surveillance complémentaires :


1. La surveillance entomologique, qui repose sur un réseau de pièges pondoirs et une plateforme nationale de signalements citoyens.

2. La surveillance épidémiologique, qui repose sur le système des maladies à déclaration obligatoire auprès des agences régionales de santé (ARS). Les cas de maladies signalés auprès des ARS dans les départements colonisés par le moustique tigre font l’objet d’une enquête pour rechercher la présence du vecteur à proximité des lieux fréquentés pendant la période de contagiosité. En cas de présence concomitante d’un cas et du vecteur, des mesures de démoustication peuvent être mises en oeuvre.


 

Compte-tenu de l’augmentation du nombre de communes essonniennes présentant des signalements positifs, il est urgent de limiter la propagation du moustique tigre et d’empêcher durablement son installation.

Un portail dédié aux signalements citoyens


Le site www.signalement-moustique.anses.fr  est un outil de signalements à destination des citoyens. Ainsi, l’ensemble de la population peut participer à la surveillance du moustique tigre. Il s'agit donc d'une véritable action citoyenne qui vient compléter les actions mises en place par les autorités sanitaires et tous les autres acteurs de la LAV

Au cours de la saison de surveillance 2020 :

  •  419 signalements reçus en Île-de-France (données Santé publique France) entre le 1er mai et le 30 novembre 2020 (versus 286 en 2019) ;
  •  39 cas de dengue ont été enregistrés (35 cas domiciliés en Essonne et 4 cas domiciliés dans un autre département mais s’étant rendus en Essonne).
La domiciliation et les déplacements des cas de dengue enregistrés en 2020 :
Les personnes qui ont contracté le virus de la dengue habitent ou fréquentent essentiellement les communes urbaines du nord de l’Essonne.
Or, d'origine tropicale, le moustique tigre a essentiellement adapté son mode de vie aux habitats urbains.

La vigilance est donc de mise !